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Isomorphisme institutionnel définition
- Définition
- Temps de lecture : 2 min
L’isomorphisme institutionnel décrit une tendance des organisations à calquer la culture et la structure d’autres systèmes qui évoluent dans le même milieu. L’isomorphisme homogénéise les pratiques des concurrents, mais aussi des entreprises qui appartiennent à un même groupe.
L’institutionnalisation décrit le processus de changement d’une organisation. L’isomorphisme constitue le résultat de ce processus de changement lorsqu’on observe la convergence des pratiques de plusieurs acteurs.
Différentes sources de pression peuvent être à l’origine de l’isomorphisme :
- L’incertitude pousse à imiter le comportement d’une structure dominante ou qui semble éviter les principaux écueils. On parle alors d’isomorphisme mimétique.
- La pression coercitive provient de pressions formelles ou informelles, des réglementations, des exigences du marché, de la concurrence ou des partenaires. On parle d’isomorphisme coercitif.
- La normalisation est liée à la notion de professionnalisation. Le métier lui-même met en place des normes, standards ou habitudes qui permettent de définir des méthodologies efficaces dans un grand nombre de situations. Elles rendent les activités indépendantes de l’individu qui les pratique.
La principale conséquence de l’isomorphisme est le rôle prépondérant de la culture sur l’efficacité. Les organisations se structurent en fonction des plus grandes sources de pression. Elle cherche à devenir socialement acceptable, parfois au détriment de leur efficacité brute.
Le benchmarking est un outil d’isomorphisme mimétique. S’il vise à se comparer aux concurrents, il conduit aussi à s’inspirer de leurs pratiques.
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